• bir georges baba parçası.

    un jour tu es parti sous terre ou dans le ciel
    pour goûter au repos que l'on dit éternel
    rejoindre les copains qui t'avaient précédé
    et courtiser les muses de l'autre côté.
    ——— et nous sommes restés gros jean comme devant
    nous tous qui nous sentions pareils à des enfants.
    qui auraient grandi à l'ombre de ta moustache
    tu nous avais appris à crier : « mort aux vaches ! »
    sur un air de guitare et sans mâcher les mots,
    et surtout à être bons pour les animaux.
    au refrain
    au bord de notre mer méditerrannée
    tu reposes là où jadis tu étais né
    et je soupçonne que tu ne dors que d'un œil
    pour regarder passer quelque vestale en deuil
    que le vent déshabille d'un geste fripon
    comme pout te montrer l'envers de ses jupons.
    au refrain
    ils ont fait ton éloge et célébré tes vers
    ils ont failli te faire porter l'habit vert
    et à titre posthume ils sont encore capables
    de faire de toi un poète respectable
    toi qui ne respectais pas grand chose avoue-le
    et suivais simplement une autre route qu'eux.
    au refrain
    voici que moi aussi je viens faire un discours
    pardonne-moi de ne pas le faire plus court
    et si tu peux m'entendre depuis l'au-delà
    continue je t'en prie de nous donner le “la”
    raconte-nous comment ça se passe là-bas
    si tu t'y plais au point de n'en revenir pas.
    au refrain
    …rejoindre les copains qui t'avaient précédé
    et courtiser les muses de l'autre côté.
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